Choisir son courtier immobilier comme on choisit son dentiste et son coiffeur

25 / 01 / 2019

Les Gagnon souhaitent vendre leur maison. Il s’agit pour eux d’une deuxième expérience. Précédemment, après la naissance de leur fils Antoine, Claudine est devenue enceinte de triplets. Il fallait donc trouver une demeure plus grande pour loger tout ce beau monde. Sept ans plus tard, maintenant que les jeunes enfants vont tous à l’école et que Claudine souhaite retourner sur le marché du travail. Le couple désire profiter de la générosité des parents de Pierre qui s’offrent pour prendre soin des enfants pendant que les parents sont au travail.   La grande famille Gagnon est maintenant à la recherche d’un duplex.

Acheter une nouvelle maison, une activité agréable

Lorsque Pierre et Claudine ont vendu leur première maison, ils sont restés avec une pointe d’amertume sur le cœur, bien qu’ils aient toujours aimé leur demeure actuelle, la négociation avec le courtier immobilier était plutôt difficile. Ils avaient l’impression que le courtier n’était jamais disponible pour eux et qu’il souhaitait surtout enrichir son portefeuille. D’ailleurs, celui-ci ne s’est jamais présenté chez le notaire lorsque la transaction a eu lieu.

Faire ses devoirs avant de choisir son courtier immobilier

Les Gagnon ont décidé que cette nouvelle expérience serait agréable. Bien sûr, la solide référence d’un proche a permis d’obtenir des informations précises sur la réelle qualité du service offerte par le courtier. Toutefois, avant de confier le mandat, ils se sont assurés en vérifiant sur l’Internet, que le courtier immobilier détenait un permis de l’organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ) et qu’il possédait une assurance responsabilité personnelle pour se protéger en cas de faute, erreur, négligence ou omission.

Des points importants à vérifier auprès d’un courtier immobilier

Cette fois-ci, les Gagnon ont obtenu des réponses claires à leurs questions. Le courtier leur a remis une description détaillée sur la façon dont le prix de vente est établi et le fonctionnement des visites. Il a également été transparent en inscrivant sur le contrat les conditions de rémunération sur le plan de la commission et la façon dont elle est calculée en spécifiant que cette même commission était taxable. Les Gagnon se sont sentis suffisamment en confiance pour poser des questions sur les dernières transactions du courtier immobilier ainsi que sur sa disponibilité. Il s’agissait pour cette famille d’une question non négociable, le courtier devait avoir du temps à leur consacrer.

Le mandat

D’autres aspects ont été abordés avec le courtier au moment de confier le mandat, en voici quelques exemples. Quelles seront les modalités du contrat de courtage ? S’agira-t-il d’un mandat exclusif? Quelle sera la durée du mandat? Sera-t-il possible de résilier le contrat au-delà des trois jours suivant la réception de la copie officielle du contrat de courtage? Si le contrat est révocable, quelles sont les modalités ?

La qualité du service à la clientèle un sondage qui en dit long

Un dernier point, toutefois non négligeable, est-ce que le courtier se qualifie par son service à la clientèle exceptionnel? Fait-il partie du programme de certification « Qualité du service à la clientèle » (QSC) soutenu par la Fédération des chambres immobilières du Québec? Pour recevoir cette certification, le courtier doit accepter que sa prestation soit évaluée par le consommateur qui remplira un sondage de satisfaction. Cette cote est accessible à tous sur le www.certificationQSC.ca. Je vous invite grandement à consulter ces fiches de commentaires, elles vous aideront à effectuer un choix éclairé.

Une famille heureuse

Les Gagnon ont récemment emménagé dans leur nouveau duplex. La famille a réalisé un rêve, ses membres sont tous réunis dans une même maison. Les grands-parents passent du bon temps avec leurs petits-enfants et les parents sont plus reposés lorsqu’ils rentrent du travail.